Section lait: Bilan des journées laitières décentralisées

Cette année pas de journée laitière pour les adhérents de la FDSEA35 mais 5 après-midi d’informations et débats au plus proche. Ces réunions étaient ambitieuses avec un point sur la conjoncture, l’importance de l’eau, la conduite des génisses et son impact sur les GES, ce dernier thème étant développé en partenariat avec Eilyps.

Le président de la section laitière 35, Frédéric David, membre de la FNPL, a fait le tour d’horizon de la conjoncture laitière avec « des signaux encourageants, et des indicateurs en produits de grande consommation ou industriels qui sont en hausse constante, le prix du lait dans nos fermes devrait suivre la même tendance ». Mais, les producteurs ont réagi sur l’inertie de certaines entreprises et coops à prendre en compte les indicateurs Egalim et suivre cette tendance haussière. «Ce sont 40 € des 1000 litres qui ne nous ont pas été versés depuis deux ans. Il faut une application rapide et totale des Egalim pour prendre en compte l’augmentation de nos couts de productions ».

Un point sur la nouvelle mouture de la charte des bonnes pratiques, avec le volet bien être animal (boviwell) a permis d’alerter les producteurs sur les évolutions, les futurs aménagements et changements de pratiques à venir.  L’eau, en quantité et en qualité est l’un des facteurs impactant le plus le troupeau, ce qui a permis un partage d’expériences entre les différents participants.

Pour conclure l’après-midi, Eilyps a présenté une approche économique et technique de la gestion des génisses. La diminution du troupeau de renouvellement, l’âge du premier vêlage, ou des réformes ayant des impacts économiques sur l’exploitation mais aussi un impact carbone. C’est cette économie de carbone que les éleveurs peuvent valoriser avec des programmes comme Carbone Agri.